En janvier 2016, Square Enix surprenait en se frottant au phénomène des jeux «bac à sable» de façon quand même sympathique: en l'insérant dans l'univers de Dragon Quest.
D'où le succès de «Dragon Quest Builders» depuis, d'ailleurs. Pour celles et ceux qui trouvaieent le manque d'objectifs précis de Minecraft barbant, cette nouvelle offrande combinant des éléments de «bac à sable» (comme la confection de villages) à ceux d'un jeu de rôle avec ses quêtes et autres trésors cachés.
Un an plus tard, le jeu - jusqu'alors disponible que sur PS3 et PS4 - est maintenant offert sur la Switch. D'où cette critique.
Retour en arrière
Pour celles et ceux qui n'auraient pas joué à la version originale, voici donc...
On incarne un héros (ou héroïne, à votre choix) amnésique à qui on confie une tâche particulière: rebâtir le monde d'Alefgard, un village à la fois.
Pour y arriver, notre protagoniste doit cumuler et confectionner des ressources (branches, fer, briques, etc.), combattre les monstres menaçant les villages, améliorer son propre équipement, compléter les quêtes proposées par les villageois, etc. C'est un peu comme Minecraft... mais avec des objectifs (ou une version 3D d'Actraiser, pour les gamers plus âgés). À noter, toutefois, que le jeu offre également un mode carrément «bac à sable».
Le verdict
Bref, on a droit à une trame narrative quand même classique. Les concepteurs en sont conscients (d'où quelques répliques amusantes lancées dès le tutoriel), d'ailleurs, mais cette ironie aurait pu être poussée plus loin afin d'enjoliver un scénario qui demeure cruellement au ras des pâquerettes.
Pour le reste, les graphiques sont très «Dragon Quest» (donc, mignons à mort) tout comme la trame sonore (bien qu'un peu répétitive). Côté jouabilité et courbe de difficulté, rien à redire.
En ce qui concerne cette version Switch, elle n'amène rien de supplémentaire à la version PlayStation outre la portabilité. Si vous possédez les deux systèmes, toutefois, notez que la version PS est moins chère.